«  Ce programme alléchant est défendu avec beaucoup de soin. C’est avant tout l’arpeggione de Guido Balestracci qui séduit  : cette copie récente d’un instrument tchèque du XIXème siècle offre une vaste palette de couleurs et un grand raffinement dans les phrasés. (…) Et l’esprit de la «  schubertiade  » est ici illustré par les permanentes évolutions des combinaisons instrumentales  : un groupe d’amis où chacun joue pour le plaisir des autres.  » Jerôme Bastianelli | Diapason 2020

«  Ah, le superbe programme pour le coin du feu, pour l’intimité complice, pour la douce émotion ! Un programme centré sur cette partition extraordinaire qu’est la Sonate pour Arpeggione, si rarement jouée sur l’instrument, si souvent interprétée dans sa transposition pour violoncelle ! (...) La douceur est au rendez-vous en permanence et la sonorité de son arpeggione (...) est riche d’une expressivité et d’une pureté de lignes qui étreignent le cœur. Car c’est à ce dernier qu’il parle en premier lieu, avec sobriété, tendresse, élégance, raffinement. L’auditeur est plongé en plein ravissement. Placée au milieu du programme, enregistrée en mars 2019 à l’Abbaye de Noirlac dans le Cher, cette Sonate à l’indicible beauté est précédée par une mélodie traditionnelle, Schöne Minka, au cours de laquelle la soprano, l’arpeggione, le fortepiano, la guitare tierce et l’archiluth dialoguent autour d’un texte délicat du poète saxon Christoph August Tiedge (qui inspirera aussi Beethoven), donnant d’emblée à l’ensemble du CD son inflexion poétique. (…) On sort de cet enregistrement avec du baume à l’âme, comblé par une infinie complicité qui interpelle et qui invite à savourer encore mieux l’instant qui passe. Schubert est admirablement servi par cet arpeggione qui a une superbe sonorité et qui traverse l’espace et le temps avec une sensibilité rare. On se prend alors, dans un élan de reconnaissance, à intégrer au plus profond de soi la phrase de Franz Grillparzer lorsqu’il évoque la disparition de Schubert. Elle est datée de janvier 1829 et est reproduite en exergue de l’énoncé du programme : « Il faisait chanter la poésie et parler la musique. Ni maîtresses, ni servantes, mais devenues comme des sœurs, poésie et musique toutes deux s’étreignent sur la tombe de Schubert. » Ceux qui ont eu l’occasion d’aller se recueillir devant ce monument à la mémoire du cher Franz, au cimetière central de Vienne, en saisiront encore mieux la portée...  » Jean Lacroix, Crescendo Magazine | 2020

«  La douceur des timbres et la finesse du discours, toujours sur le fil de l’émotions, soulèvent, chavirent et confinent ponctuellement au sublime, balançant sans cesse entre joie et mélancolie. L’ambivalence du geste apporte de la profondeur, livrant un Schubert poétique, intime et chaleureux.  » Fabienne Bouvet | Classica 2020


« Le gambiste Guido Balestracci est un spécialiste des instruments historiques et a déjà restitué le son au baryton, apprécié par Haydn. Il joue de l’arpeggione comme une viole de gambe, avec legereté, en prenant l’archet par dessous. Il tire de l’instrument les sont les plus tendres et charmants que l’on ait jamais entendu.  » Dirk Hühner, rbbKultur | 2020

« Ce CD avec une série de psaumes mis en musique par Benedetto Marcello, s’ouvre avec une charmante Sonata a tré pour viole de gambe, violoncelle et continuo. Cette musique à l’élégance discrète prépare parfaitement le terrain pour les psaumes, deux pour soprano solo, un pour alto avec une paire de violes obligées, et un pour soprano et alto en duo. (…) Marcello a un magnifique sens de la mélodie et écrit merveilleusement pour les voix et les instruments, et les solistes de cet enregistrement, la soprano Caroline Pelon et l’alto Mélodie Ruvio, chantent avec lyrisme et musicalité véritables. (…) La composition pour alto avec violette, deux violes de gambe dans cette version, est particulièrement saisissante pour l’emploi inhabituel des instruments obligés (plage 17).  » D. James Ross, Early music review | 2018

« Voici un merveilleux enregistrement à l'humeur introspective, parfois dansante aux accents populaires   (…), mêlant des madrigaux,   chansons, danses de la première moitié du XVIIe siècle, de Domenico Mazzocchi (1592-1665),   Sigismondo India (1582-1629), Luzzasco Luzzaschi (1545-1607), Tarquino Merula (1595-1666) plus quelques autres, avec des pièces contemporaines de Gianvincenzo Cresta, un ciseleur des sons né en 1968, l'une des meilleures années de toutes les ères.   C'est la continuation et l'approfondissement d'une expérience qui nous avait donné Amore contraffatto, un enregistrement d'œuvres de Carlo Gesualdo et de Gianvincenzo Cresta (un son qui nous est rappelé dès la première plage), avec l'Ensemble XXI, sous la direction de Rachid Safir,   Christophe Desjardins à l'alto, que l'on retrouve ici en compagnie de l'Ensemble Amoroso dirigé par Guido Balestracci, et des sopranos Caroline Pelon et Raphaële   Kennedy…  » Jean-Marc Warszawski | musicologie.org 2015

« En 1998, le jeune Guido Balestracci faisait œuvre de pionnier: personne, pas même Savall (...) ne s’était risqué jusque-là sur le terrain glissant du « consort de violes italien ». Glissant car si l’iconographie et de nombreux textes témoignent d’une pratique très estimée, les sources musicales sont rarissimes. Balestracci a finement reconstitué un répertoire en confrontant aux quelques pièces originales des arrangements de musiques pour clavier. La réalisation, sans parler de son intérêt historique, est un enchantement, dans les suaves guirlandes de dissonances signées Trabaci comme dans l’élan fier des canzone. Une prise de son superlative ne gâte rien — Lee et Meo savaient s’y prendre ! » Gaëtan Naulleau | Diapason 2011

« Plusieurs interprètes ont tenté l’aventure, sans jamais trouver la qualité de timbre qui nous captive sous l’archet de Balestracci. Le violiste italien est bien le premier à nous faire comprendre la fascination éprouvée par Nicolas Esterhazy pour l’instrument... sonorités pleines, ondulantes, nasales, et dans le même temps doucement voilées. Il donne enfin ses lettres de noblesse à l’instrument, tandis que le violoncelle de Cocset et l’alto de Tampieri nuancent en parfaits coloristes un écrin soyeux...Balestracci sait s’y prendre ! Comment resister à l’allant de l’Allegro du Trio n°96 ou à la frénésie du 59 ? Les ornements discrets, les rubatos habiles ajoutent au charme de ces morceaux enlevés. Les adagios rêveurs se laissent vite gagner par la mélancolie. Les menuets nous ramènent sur la terre des hommes et des danseurs. Disque pur plaisir. » Jean-Luc Macia | Diapason 2011


« Chaque note, chaque ligne, rapide ou lente, va bien au-delà du simple solfège et mène l’auditeur vers l’empyrée. Au sein d’une discographie déjà très étoilée, cette version luit d’un éclat particulier. »

Ph. Venturini | Le Monde de la Musique (2007)


« Les interprètes abordent cette variété de styles avec engagement, autour de la personnalité rayonnante de Guido Balestracci, en grande forme dans des pages qui regorgent de difficultés techniques. » Ph. Ramin | Diapason (2005)


« Les sonates (…) fourmillent d’idées heureuses, de mélodies chantantes (…) et de rythmes vifs que Guido Balestracci exploite avec une suprême élégance, avec un coup d’archet fort expressif. (…) Les interprètes y font preuve d’une classe et d’un goût irréprochable. » S. Gregory | Classica Répertoire (2005)


« Révélation d’abord du programme : il ouvre la porte des salons parisiens de la première moitié du XVIIe siècle. (…) On pense, aussi, à Louis Couperin dans le ton « à la première personne du singulier » cultivé par Balestracci, tantôt mélancolique, tantôt capricieux, toujours noble. » G. Naulleau | Diapason (2004)


« Heureux auditeurs que nous sommes, conviés par l’un des plus illustres gambistes italiens à redécouvrir notre patrimoine. (…) Chaque moment est empreint de noblesse, d’une élégance doublée de cette tendre affection qui fait le charme de la musique française. (…) Tout ici est affaire de goût, et du goût, l’Amoroso n’en manque point. (…) Guidés par l’archet raffiné de Guido Balestracci (ses interventions au dessus de viole sont remarquables), les musiciens de l’Amoroso nous laissent plus d’une fois en état d’apesanteur, fascinés. » S. Gregory | Classica-Répertoire (2004)


« Ce disque est la preuve que le répertoire pour viole de gambe a encore de beaux jours devant lui (…). Un tel recueil réclamait un artiste à sa hauteur : c’est le cas de Balestracci, qui, sans trop d’affects, sans prétention aucune, évolue dans ces suites avec une parfaite aisance. Un disque de viole indispensable, et d’autant plus recommandable qu’il nous ouvre les portes du répertoire allemand avant Bach. » S. Perreau | Classica (2002)


« La plupart de ces œuvres de virtuoses pour virtuoses ne deviennent « écoutables » que par la grâce de leurs serviteurs. Remercions donc Guido Balestracci et son équipe de nous rendre l’écoute si agréable. Son aisance sur l’instrument, la sûreté dont il fait preuve, le goût musical qui l’anime sont remarquables. » A. Guy | Répertoire (2002)


« Timbre d’ambre clair, résonances chatoyantes, (…) archet vif mais sensuel, attaques mordantes, mouvement souple et altier : Balestracci triomphe dans une partition constamment virtuose. » G. Naulleau | Diapason (2002)


« Le premier volume de ces transcriptions (…) avait suffi à faire de Guido Balestracci l’un des héritiers rarissimes des académies arcadiennes, où des gens d’esprit et de culture prisaient l’équilibre entre intensité expressive et sobriété de moyens (…). Main gauche virtuose au service d’une délicatesse infinie de trait (…) : Balestracci caresse ardemment son sujet, sans s’appesantir jamais. » R. C. Travers | Diapason (2002)


« Balestracci se situe au sommet de l’interprétation à la viole de gambe. Avec sa technique prodigieuse (…) et une sensibilité exquise, ses versions sont superbes. » P. Vayòn | Scherzo (2001)


« Si Guido Balestracci avait voulu nous convaincre en un seul disque de l’intérêt de la musique pour viole italienne, la mission est remplie (…). Tous les affects baroques sont explorés avec méticulosité, intuition parfaite et science plus qu’exacte. Une merveille. » S. Roughol | Goldberg (1999)


« Balestracci se montre comme un prodigieux virtuose, capable de nous toucher par sa technique et par son expressivité (…). Une leçon de musicalité. » P. Queipo | Scherzo (1999)


« Ce disque révèle en Balestracci un musicien majeur dans le monde de la musique ancienne. »

G. Naulleau | Répertoire (1999)


« L’orgue et les violes se fondent dans une texture de velours, une chaconne accélère dans des rythmes sauvages qui rappellent le jazz. L’Amoroso explore la musique vocale et la musique pour clavier afin d’enrichir le répertoire baroque italien pour ensemble de violes dans ce séduisant enregistrement. » G. Praff | BBC Music Magazine (1999)